Vos réactions

Johan Flammang

Je suis le président du Carnaval de la Marquise à Habay. Je viens d’entendre le lancement de la campagne gay-friendly, si jamais, je peux vous proposer de mettre ce logo sur nos affiches pour notre weekend carnavalesque.

Il me semble que comme nous touchons tout le monde, vos efforts rentrent dans un axe de travail pour les évènements tel que notre weekend carnaval.

(réaction du 27 février 2016)

Chez Léonce

Nous aimerions recevoir un autocollant à apposer sur la porte d’entrée de notre Bed and Breakfast.

Nous saluons votre initiative et sommes heureux de découvrir que notre commune (Libin) adhère au projet !

(réaction du 1 février 2016)

Cédric

Bonjour,
j’ai entendu un reportage a propos de votre campagne d’autocollants dans les commerces ce matin sur la Premiere.
Cela m’interpelle à plusieurs titres….
– au lieu de permettre une bonne intégration, cela stigmatise au contraire encore plus. En effet, pourquoi même devoir mettre un tel autocollant? La question n’a pas a se poser sur l’accessibilité d’un commerce à tous. Mettre un tel autocollant, cela veut dire qu’on marque la distinction, même si l’on est pret à accueillir ces personnes. De plus, quid de ceux qui ne veulent pas le mettre? Non pas par homophobie mais au contraire par souci de neutralité totale. Vont ils etre rejetés et stigmatisés par les autres commerçants? Comment se sentira une personne gay, si elle pense, à tort, que la personne a refusé de mettre un tel autocollant par homophobie; Vous mettez la pression dès lors pour obliger tous les commerçants à le mettre, et la pression sur les personnes homosexuelles qui, consciemment ou inconsciemment, se poseront la question de leur sexualité en poussant la porte d’un commerce.
– qu’un tel projet soit porté par le CAL est également pour moi un mauvais signe. en effet, le CAL relève d’une confession, laique, et n’est donc pas neutre philosophiquement (tout comme le triangle rouge). Un commerçant, musulman, catholique, … pourrait donc refuser également de le mettre à ce titre, et non par homophobie. Qu’en serait il si une action d’appel à la tolérance était menée par le diocèse, ou autre groupe religieux. En arboreriez vous l’affiche à votre fenetre, vous limitant au message premier de tolèrance? Ou y verriez vous egalement, en second plan, un signe manifeste d’affichage de conviction philosophique vu le groupe qui porte le projet? A quand un autocollant en vitrine des commerces pour montrer que les catholiques, musulmans, juifs, célibataires, divorcés, étrangers, …. sont aussi les bienvenus? La vraie neutralité, c’est de ne rien afficher, et de se foutre de ce que l’autre peut penser de nous, et non pas savoir, par un autocollant, si je serai bien reçu ou non et si j’ai le droit de rentrer. Bref, je trouve cette campagne déplacée, stigmatisante, oppressante pour les commerçants, et déplacée car non neutre philosophiquement.

(réaction du 2 février 2016)

Réponse de la Maison Arc-en-Ciel

Toute action publique peut prêter le flanc à critiques. Nous respectons ce fait.

La campagne en question est une campagne positive. En apposant un autocollant, le commerçant ou le service signifie qu’il réservera un accueil chaleureux ou bienveillant aux LGBT. Ne pas en apposer ne nous semble pas signifier que l’on réservera un accueil homophobe.

Des nombreux témoignages, il apparaît que dans une relation commerciale ou avec un service, nous devons faire état de notre état civil, voire pour les transidentitaires, de leur transition. Pensons aux besoins de soins chez un-e esthéticien-ne ou un-e coiffeur-se par ex. Cet autocollant mettra tout de suite à l’aise le LGBT. Et sachez que s’il est aisé, pour un hétérosexuel, faisant partie de la norme, d’oublier son orientation sexuelle ou son identité de genre – ou en tout cas de ne pas y penser – cela est quasiment impossible pour un LGBT confronté à une situation telle que précitée.

Par ailleurs, en ce qui concerne le fait que le service Maison Arc-en-Ciel de la province de Luxembourg soit un service développé par le CAL/Luxembourg, il peut vous étonner, particulièrement dans le contexte médiatique actuel. Il faut à notre sens distinguer laïcité, centre d’action laïque et communauté philosophique non-confessionnelle reconnue par l’État. Ces termes ne sont pas interchangeables. La laïcité est un principe de nos démocraties qui vise à une séparation entre les Églises et l’État et au renvoi de la religion à la sphère privée. Le terme communauté philosophique non-confessionnelle correspond à un concept créé par la loi pour éliminer la discrimination due au financement par l’État belge de certains cultes entre les croyants attachés à ces cultes et les athées. Cette communauté est donc virtuellement créée mais les athées et agnostiques ne forment pas à proprement parlé une communauté. Service leur est rendu sous forme d’assistance morale individuellement ou collectivement. Enfin, le Centre d’Action Laïque est une asbl, d’ailleurs reconnue en éducation permanente, qui s’est vue confiée – de manière assez compliquée d’ailleurs – l’organisation de cette assistance morale. Néanmoins, ses actions ne sont pas limitées à l’assistance morale, elles portent aussi sur le soutien au principe démocratique de laïcité. Ce soutien passe notamment par des actions de lutte contre les discriminations à des minorités, dont celles qui sont discriminées pour raison d’orientation sexuelle ou d’identité de genre.

Laurence Forget

Bonjour,
Est-ce possible d’apposer l’autocollant gay-friendly sur sa voiture ?
Maman d’une jeune femme gay qui est décédée dans des conditions difficiles, je sais qu’elle souffrait énormément du regard des autres sur son orientation sexuelle. Je milite dès que je le peux contre cette discrimination dont les jeunes et moins jeunes font l’objet.

(réaction du 27 janvier 2016)

Véronique Van de Velde

Bonjour, je viens de voir ce que vous avez fait pour les Gays et surtout Transgenres, je trouve cela vraiment super, j’avais déjà parlé avec certains responsables de ma commune pour faire la même chose et je suis tombée sur porte close, bien triste. Je suis moi-même transgenre. Nous passerons un jour dans votre commune (Musson) faire une visite, j’espère que les communes vont vous suivre dans les mêmes démarches et que cela fonctionne, je pourrais peut-être postuler en temps que transgenre et plus devoir être en tenue d’homme au travail. Bonne journée à vous

(réaction du 27 janvier 2016)

Réponse de la commune de Musson

Bonjour,

Merci à vous pour votre courriel. La Commune de Musson se veut ouverte aux différences et souhaite par cette démarche attirer l’attention des autres communes mais également des autres citoyens sur les difficultés et les souhaits des personnes qui vivent, parfois difficilement, dans une société trop souvent en retrait de la réalité.

Puissions-nous être entendus…

Michel Yans, Bourgmestre de Musson